vendredi 20 février 2009

tiqqar

Kabylian tribe of Beni Mellikech celebrating Tikar

This picture was taken from number 769 of the magazine L'illustration, published on 21 November 1857.Keywords: Beni Mellikech, tribe, Kabylie, Kabylia, Tikar, wrestlers, algeria, ceremony, soldiers, North Africa, scenes


















Le kidokan ou Thiqaren berbère est un sport de combat que beaucoup de sportifs ignorent.C’est une discipline pratiquée par nos ancêtres depuis 2500 at JC.Même dans certains villages en Kabylie, des jeunes le pratiquent à ce jour.


Afin de ressusciter cette pratique millénaire et lui donner un cachet moderne, de jeunes «militants» du sport et grands adeptes des arts martiaux ont fait sortir thiqar de son anonymat. Désormais, on connaît cette pratique dans une quarantaine de pays au monde. Reformée et développée sous la dénomination moderne «kidokan» par le maître et expert Dr Mohamed Hamed, cette discipline est structurée aujourd’hui dans 45 pays sous l’égide de la Fédération internationale de kidokan ( IKF). C’est un autre Algérien, M. Mourad Rebihi qui préside cette instance.Comme l’ancêtre du kidokan à savoir thiqar est très prisé en Kabylie et particulièrement à Tizi Ouzou.
Les fondateurs de cette discipline sous son appellation moderne ont vite pensé de s’ancrer au niveau de la capitale du Djurdjura. C’est ainsi que Bensaid Lamara, qui a appris les rudiments de ce sport chez Mourad Rebihi à Boumerdes a été choisi pour être le représentant du Kidokan à Tizi Ouzou. Apres avoir suivi un long travail pédagogique et les techniques supérieures avec maître Hamed, Bensaid Lamara veut faire aujourd’hui de Tizi Ouzou un véritable pôle du kidokan. Il est secondé dans sa tâche par le représentant administratif Said Rachem, lui aussi entraîneur du kidokan. Aujourd’hui, la discipline commence à prendre de l’ampleur grâce au travail de fourmi de Belkacemi Nordine, Becheur Hocine et Kebir Yacine, tous formés par le maître fondateur de ce sport, M. Hamed.
L’objectif de toute cette équipe est de créer une ligue au niveau de la wilaya de Tizi- ouzou afin de fédérer les futurs clubs, parce qu’il est certain que l’engouement des jeunes au niveau de la Kabylie pour les sports de combat sera un véritable détonateur pour la progression de cette activité qui fait partie de leur identité ancestrale. Parmi les projets de l’équipe, il y a également l’organisation d’un stage national le 26 juin prochain à Batna. Un stage qui sera mis à profit pour dégager une sélection nationale de kidokan, laquelle aura l’insigne honneur de représenter cette pratique aux quatre coins du monde.
In Depeche de Kabylie
Une contribution sur les jeux de sociéte et les jeux d'enfants en kabylie est la bien venue

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